En réaction aux récentes mesures gouvernementales préconisant la facturation du test PCR dès le 15 décembre prochain, l’Observatoire Chrétien pour la Paix (OCP), piloté par le prophète Max Alexandre Ngua, a à la faveur d’une conférence de presse du mercredi 10 novembre 2021, déconseillé au gouvernement de facturer le test PCR encore moins de rendre la vaccination obligatoire en prévention d’un « cataclysme social » qui pourrait en découler.
Le prophète Max Alexandre Ngua et les siens craignent une désobéissance civile aboutissant à un affrontement, si jamais le gouvernement insistait sur la voie de la facturation du test PCR à 20 000 fcfa pour le normal et 50 000 fcfa pour le test VIP à compter du 15 décembre 2021.
« L’Observatoire Chrétien pour la Paix recommande fortement aux autorités gouvernementales de ne pas facturer le test PCR ni rendre la vaccination obligatoire en prévention d’un cataclysme social qui pourrait se produire au sein d’un peuple qui s’est longtemps nourri de frustration et parfois d’injustice.», prévient Max Alexandre Ngua dans son communiqué.
L’OCP conseille, en revanche, au gouvernement d’intensifier et de poursuivre leur sensibilisation, qui selon lui, « est une méthode pédagogique efficace en organisant des débats via des plateaux scientifiques télévisés à titre d’exemple.» , poursuit-il.
Pour mieux justifier sa posture vis-à-vis de la facturation du test PCR, l’OCP estime que pour qu’il y ait une facturation, il faudrait au préalable présenter les résultats d’une étude d’impact (dans le cas où elle a été menée) de la Covid-19 sur les libertés et le pouvoir d’achat des citoyens gabonais depuis le premier confinement. D’après l’OCP, facturer aujourd’hui le test PCR viendrait à participer à la paupérisation des populations gabonaises.
S’agissant de la vaccination, l’OCP est dubitatif. En effet, il pense que « devant le succès des précédentes mesures de riposte contre la Covid-19 et qui ont marché dans notre pays tout citoyen est en droit de s’interroger sur l’urgence d’administrer un vaccin à toute la population du Gabon.».