Dans le cadre de la célébration de la journée mondiale des droits des consommateurs qui se tient tous les 15 mars de l’année, le président de SOS consommateurs Gabon, Christian Richard Abiaghe Ngomo, avec la collaboration de la Direction Générale de la concurrence et de la consommation (DGCC) a entrepris d’édifier les consommateurs gabonais sur la thématique relative aux services financiers numériques : l’urgence d’atténuer davantage les risques pour les consommateurs et les prestataires au Gabon.
Comme d’autres pays dans le monde, le Gabon célèbre aujourd’hui la journée mondiale des droits des consommateurs. Dans cette optique, le président de SOS consommateurs Gabon avec la collaboration de la DGCC, a proposé d’expliquer aux Gabonais la notion de services financiers numériques et les risques encourus non seulement par les consommateurs mais aussi par les acteurs qui évoluent dans ce secteur.
Il donc est important pour les consommateurs de connaître ce que sont les systèmes financiers numériques en abrégé SFN, selon la définition proposé par Christian Richard Abiaghe Ngomo :
«Les SFN englobent l’ensemble d’opérations relevant du commerce mobile et du commerce électronique, c’est-à-dire achat ou vente à distance: par téléphone ou par tablette (commerce mobile) ou par ordinateur (commerce électronique), de faire et recevoir des paiements, d’emprunter, épargner, assurer et investir; et de gérer les finances d’un individu ou d’une entreprise», peut-on lire sur le document officiel.
Sachant que l’utilisation des finances numériques peut comporter des potentiels risques pour les consommateurs et les acteurs dudit secteur, la journée mondiale des droits des consommateurs offre l’opportunité de se concentrer sur les risques susceptibles d’occasionner des pertes financières ou d’autres préjudices. Les activités à venir permettront ainsi de favoriser l’essor d’une finance numérique responsable en aidant les différents acteurs du secteur qui offrent des SFN à mieux cerner les problèmes les plus importants aux yeux des consommateurs, et en les incitant à renforcer leurs pratiques d’atténuation des risques.
Aussi, la Journée mondiale des droits des consommateurs de ce année, favorise une mobilisation des parties prenantes visant à identifier les efforts pertinents d’accélération des risques entrepris par les PSF, ainsi que les dispositions réglementaires et les mesures de supervision en place pour la protection des consommateurs dans la sous-région CEMAC.
Jessy Mboukou