Santé

Pose d’implants contraceptifs pour freiner les grossesses : le Gabon risque de baisser son taux d’habitants

Depuis quelques jours, le ministère de la santé et des affaires sociales, sans considéré le faible taux d’habitants au Gabon, 2 millions pour être précis, a lancé un programme de pose volontaire d’implants contraceptifs aux femmes, pour dit-il, lutter contre les grossesses précoces et indésirables.

Que se passe-t-il au ministère de la santé au point d’inspirer au Dr Guy Patrick Obiang Ndong un programme de pose d’implants contraceptifs qui pourrait à long terme réduire le nombre d’habitants au Gabon ?

Quelles que soient les raisons vantées par le ministre de la santé pour justifier la pose des implants, fût-elle volontaire, aux femmes afin de contrôler les naissances chez la gente féminine sexuellement active, il n’en demeure pas moins que ces implants pourraient représenter un risque majeur pour l’évolution démographique d’un pays comme le Gabon qui traine le pas dans ce domaine.

Ce programme est clairement incompatible avec un pays qui a une faible démographie.

Il est important de souligner que 2 millions d’habitants sont insuffisants pour penser à bâtir une économie forte en Afrique, voire dans le monde.

Cette stérilisation temporaire, puisqu’un seul implant sous forme d’un bâtonnet d’environ 4 cm empêcherait la fécondation durant trois (3) ans, peut s’avérer dévastatrice pour la reproduction des populations gabonaises.

La pose des implants contraceptifs n’est pas une solution pour le Gabon, mais l’introduction d’un futur problème.

Jessy Mboukou

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

%d blogueurs aiment cette page :